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Asile: l’Australie négocie avec l’Iran pour qu’il reprenne ses ressortissants

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Les autorités australiennes, sous la houlette de la ministre des affaires étrangères – Julie Bishop (en voile) – viennent de rencontrer une délégation officielle venue d’Iran. La négociation porte sur l’immigration. Canberra pourrait offrir quelques bourses d’études et même faciliter les visas touristiques pour les ressortissants de la République Islamique. En échange, l’Iran s’engage à reprendre ses citoyens déboutés de leurs demandes d’asile [source].

Plus de 466 requérants déboutés croupissent dans les prisons australiennes depuis 2 ans pour certains d’entre eux. Leur retour pose une équation difficile. En effet, même si une personne n’est pas menacée dans son pays, une fois qu’elle demande l’asile ailleurs et accuse ses autorités de tortures et autres violations, elle peut devenir réellement menacée. L’Iran est connu pour réprimer ses citoyens qui vont s’épancher à l’étranger puis sont retournés manu militari. Ils peuvent être interrogés et leurs passeports confisqués pour les empêcher de voyager dans le futur.

Le but des australiens est d’assurer que tout se passe dans le respect des règles du droit international. C’est-à-dire obtenir un engagement ferme de la part de l’Iran à reprendre ses expulsés sans les soumettre à des violences inutiles. A ce stade, l’Australie aura la capacité de les retourner facilement et en échange elle pourra suivre une politique plus souple sur les visas liés à des déplacements légitimes. Ce deal semble avoir une valeur ajoutée pour les deux parties.

En plus de craintes liées au terrorisme importé par cette immigration, l’Australie se réveille au cout exorbitant qu’elle représente. En effet, beaucoup de ces réfugiés sont dits « économiques » dans le sens où ils fuyaient la pauvreté en premier lieu. Ceci veut dire qu’ils n’ont pas de qualifications académiques ou professionnelles leur donnant des chances crédibles d’intégration dans une économie compétitive où même les natifs ont du mal à trouver leur place. Il faut ajouter à cela que beaucoup de ces migrants ont un attachement paradoxal à une culture d’origine qui ne leur a rien donné. Ou qu’ils aillent, cette culture continue à agir – parfois pendant des générations – en frein empêchant toute intégration sociale ou économique.

Quand ils sont sur des embarcations de fortune, beaucoup de migrants sont dans l’attitude mentale de « plutôt mourir que de revenir » mais ceux qui arrivent au bout du tunnel à obtenir une nouvelle donne basculent dans le « plutôt mourir que de m’intégrer ».

Le résultat net est que pas mal de ces personnes, quand elles restent, fondent des foyers mal ajustés socialement et économiquement. Même les nouvelles générations sont embrigadées par leurs ainés qui veulent leur faire revivre tous leurs déchirements et leurs propres échecs.

D’après les statiques US, chaque famille pauvre coute à l’Etat dans les $60’000 par an [source]. Ceci est une moyenne qui va inclure les aides sociales, médicales, logement… etc. L’Italie a vu le débarquement de 3300 personnes en une seule journée en mai 2015 [source]. Rien que ces personnes si elles sont relogées dans les villages français comme le suggère Raffarin, le cout annuel des foyers constitués sera de l’ordre de 3300 x 60000 USD soit 200 millions de dollars par an. C’est le cout annuel d’une seule journée d’immigration incontrôlée. Sur un an, on parle d’une ardoise de 72 milliards par an qu’il faudra payer pendant des décennies.

On comprend que Cambera préfère établir un fond pour aider des jeunes étudiants à s’instruire puis aider leur société d’origine.


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